Découvertes Technologiques SI
Le bus de la sortie Géologie des Terminales SVT n’était pas complet, les Terminales SI profitèrent de l’aubaine…
Après un départ frais et tonique à 5h du matin, le bus nous dépose près de Grenoble, tandis que les SVT poursuivent leur route vers replis et strates rocheux.
Pour nous, point de cailloux, il nous fallait de la matière moins … naturelle ! Ce fut donc d’Uranium et de Bohr qu’il fut question, pour entamer notre journée, au sein de Rolls Royce Nuclear.
Quels ne furent pas nos efforts pour nous assurer que compteurs à neutrons permettaient de bien contrôler les réactions de fission nucléaire et que les équipements de salle de contrôle de centrales étaient fiables.
Une pause s’imposait. La pluie, qui nous avait guettés jusque-là, n’a pas manqué de nous accompagner avec ardeur lors de ce premier pique-nique, néanmoins joyeux et quasiment Pantagruélique.
L’après-midi nous a conduits à quelques km de là, chez Schneider, où nous avons pu constater la bonne mise en œuvre des onduleurs qui protègent et alimentent les Data Center de nos serveurs internet, en particulier.
Et c’est avec notre petit pot de miel « made in Schneider » que nous partîmes en directions du Gite. L’arrivée fut plus tardive que prévu, mais l’accueil chaleureux, et le repas très apprécié.
Le matin suivant nous reçut dans son blanc manteau de givre, que nous avons bravé pour repartir au Nord de Grenoble, rencontrer la société SMOC.
Accueillis par son Directeur Général, plus rien des broches d’usinage ni de leur contexte technico-économique ne resta longtemps inconnu. Machines de coupe au fil, rectifieuses au µm près, tout fut examiné avec soin, qui nous permit de repartir confiants en les assemblages de turbines aéronautiques, réalisés grâce à ces outillages.
Il était alors temps de vérifier que d’autres turbines remplissaient également leur mission. C’est au barrage hydroélectrique de Grand Maison que nous poursuivîmes notre inspection.
Avec un débit de 20m3/s, une pression de 90 bars, des robinets de 5m de diamètre et des transformateurs de 400 000 V, il nous a fallu redoubler d’attention pour garantir la sécurité escomptée.
Forts de nos constats de ces 2 jours, le travail sur les Projets pu reprendre dans la soirée.
Le départ du lendemain matin à 8:30 nous offrit une occasion de grasse matinée bien attendue, pour gravir quelques 200 m de dénivelés, arnachés et casqués, traversant falaises et torrents de la via ferrata.
Il nous tardait de conclure par l’exercice de cinématique tant attendu : déterminer, par observation et calcul, la hauteur d’une passerelle par rapport au niveau du Drac. 50 m !
Et ce n’est pas peu impressionnant que de traverser d’une berge à l’autre sur ce pont suspendu de 250 m de long. Manifestement, il tint aussi bien à l’aller qu’au retour.
Nous pûmes ainsi faire la jonction avec le bus des SVT qui remontait de quelques compressions, ou expansions montagneuses auxquelles nous n’avons décidément rien compris, mais rassurés des inspections que nous avons conduites.